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En continuant ainsi, j’ai formé la Table suivante, dans laquelle j’ai fixé l’origine du temps au maximum de la marée, en sorte que les temps antérieurs à ce maximum sont négatifs. Pour avoir l’intervalle de ce maximum à l’instant moyen de la basse mer du matin, j’ai pris un milieu entre les intervalles de la basse mer du matin à la pleine mer de chaque jour. La première colonne de la Table marque le temps, la seconde colonne marque les hauteurs observées correspondantes aux temps. Pour abréger, je n’ai marqué ces hauteurs que de demi+eure en demi+eure. La troisième colonne renferme les hauteurs calculées, en supposant la loi de décroissement des hauteurs de la marée, depuis le maximum, proportionnelle au cosinus du produit de par la distance de l’instant pour lequel on calcule la hauteur à l’instant du maximum et divisé pour l’intervalle compris entre les deux basses mers. C’est, à très peu près, la loi de décroissement qui, suivant la théorie, doit avoir lieu vers les syzygies. Enfin, la quatrième colonne renferme l’excès des hauteurs calculées sur les hauteurs observées.