nera pour cet instant, au moyen des éphémérides, les valeurs de On corrigera, au moyen de la Table VIII, les valeurs de et de et l’on formera la quantité Si les demi-diamètres moyens employés dans le calcul de ces éphémérides diffèrent de ceux dont a fait usage dans la Table VII, on retranchera ces différences des valeurs de et de données par ces éphémérides. La Table VIII donnera ensuite l’angle horaire de la Lune à l’instant de la pleine mer ; il faudra augmenter cet angle de si l’on a considéré un passage de la Lune par le méridien inférieur. En retranchant l’argument de cet angle horaire, on aura l’angle horaire du Soleil, que l’on convertira en temps, à raison de par heure, ce qui donnera l’heure approchée de la pleine mer.
Pour corriger cette heure, on observera que l’argument dans la Table VIII se rapporte à l’instant de la pleine mer, qui diffère un peu de l’heure supposée du passage de la Lune au méridien. On prendra la différence de l’heure trouvée pour la marée à l’heure supposée du passage, et l’on calculera la variation de l’argument durant cet intervalle. On déterminera la variation de l’angle horaire de la Lune, correspondante à la variation de l’argument, et l’on retranchera la première variation de la seconde ; cette différence, réduite en temps, sera la correction de l’heure de la marée.
Appliquons cette méthode à un exemple. Pour cela, déterminons l’heure de la marée du soir, à Brest, le 15 avril 1790. Ce port est plus occidental que Paris de ainsi le lieu plus occidental que Brest de est, à l’occident de Paris, de Je trouve par la Connaissance des Temps de 1790 que la Lune, dans ce lieu, a passé au méridien inférieur, le 13, à peu près à et l’on comptait alors, à Paris, Une erreur de quelques minutes sur le moment de ce passage a très peu d’influence sur le résultat du calcul ; ainsi nous déterminerons les valeurs de et pour le 13, à Paris, à La Connaissance des Temps donne, pour ce moment,