Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/122

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tique, ce qui donne pour l’équation de la précession. Si l’on nomme le rapport du moyen mouvement sidéral de la Lune à celui du Soleil, et la masse de la Terre, on a

\mathrm L

d’où l’on tire

c’est-à-dire gue la masse de la Lune est environ de celle de la Terre.

Le coefficient de l’équation lunaire des Tables du Soleil est

Si l’on suppose la parallaxe de la Lune de dans les moyennes distances, et celle du Soleil de on a

on aura ainsi pour l’équation lunaire des Tables du Soleil.

Nous devons cependant observer ici que le rapport de à donné par les phénomènes des marées peut n’être pas exactement le même que celui qui doit être employé dans le calcul de la précession et de la nutation, car on a vu dans l’article VI que la masse de la Lune doit être augmentée dans le rapport de à dans le calcul des phénomènes des marées. Ce dernier rapport étant inconnu, la masse ne peut être encore exactement déterminée par ces phénomènes ; mais il est aisé de voir que ce rapport doit être fort peu différent de l’unité, en sorte que la masse de la Lune conclue des phénomènes des marées peut être regardée comme étant fort approchée.

XXXVIII.

La différence des heures des marées des quadratures et des syzygies offre un nouveau moyen pour déterminer le temps dont la syzygie et