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étant évalué en arc de cercle, à raison de par heure, et étant le moyen mouvement synodique de la Lune, dans l’intervalle de la marée du jour de la quadrature à la troisième marée correspondante qui la suit. L’équation précédente est d’autant plus exacte que le minimum de la marée tombe à peu près au milieu de cet intervalle. On aura donc

Le retard est, par l’article précédent, de en le convertissant en degrés, à raison de par heure, on aura

est le moyen mouvement synodique de la Lune vers les quadratures, dans l’intervalle de d’où l’on conclut, en ayant égard à l’argument de la variation,

ce qui donne

Pour réduire ce rapport à la distance moyenne de la Lune à la Terre, il faut l’augmenter d’environ à cause de l’argument de la variation qui, dans les quadratures, augmente la distance lunaire. Il faut ensuite augmenter le nouveau rapport que l’on trouvera d’environ par la considération que nous avons faite à la fin de l’article XXXI ; on aura ainsi, par les retards des marées quadratures.

Les retards des marées syzygies nous ont donné, dans l’article XXXI,