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dantes dans lesquelles le demi-diamètre de la Lune était au-dessus de les retards des marées, tant du matin que du soir, depuis le jour même de la quadrature jusqu’aux troisièmes marées correspondantes qui les suivent, et j’ai trouvé pour la somme de ces retards. La somme des demi-diamètres lunaires dans les onze premières quadratures était de et dans les onze dernières quadratures cette somme était de ainsi d’accroissement dans la somme de ces demi-diamètres ont produit d’accroissement dans la somme de ces retards, d’où il est aisé de conclure qu’une minute d’accroissement dans le demi-diamètre lunaire augmente de le retard de la marée, depuis la marée du jour de la quadrature jusqu’à la troisième marée correspondante qui la suit. Par l’analyse de l’article précédent, cet accroissement ne doit être que le tiers du même accroissement dans les marées syzygies, accroissement que nous avons trouvé dans l’article XXX de dont le tiers, diffère très peu de ainsi la théorie est parfaitement d’accord avec les observations sur cet objet.

XXXVI.

Le retard des marées vers les quadratures offre un nouveau moyen de déterminer le rapport des forces lunaire et solaire. Pour cela, reprenons l’équation trouvée dans l’article XXXII

Si l’on nomme le retard de la marée du jour de la quadrature à la troisième marée correspondante qui la suit, ce retard étant moyen entre les retards vers les quadratures des équinoxes et vers les quadratures des solstices, l’équation précédente donnera