noxes est confirmé à la fois par les observations des marées du matin et celles des marées du soir.
La moyenne entre les deux retards donnés par ces observations est Par l’article XXVII, le retard des marées du jour de la syzygie vers les équinoxes sur cette même marée vers les solstices, est Le retard des marées produit par les déclinaisons des astres est donc, suivant les observations comme par la théorie, environ quatre fois plus grand dans les quadratures que dans les syzygies.
Si l’on prend un milieu entre les heures des marées du matin du jour des quadratures, vers les équinoxes et vers les solstices, on aura pour l’heure moyenne de cette marée Pareillement, l’heure moyenne de la marée du soir dans les quadratures est
On peut remarquer ici que le retard observé des marées du jour de la quadrature vers les solstices sur les marées du jour de la quadrature vers les équinoxes est à peu près le même par les marées du matin que par celles du soir. Il semble cependant que, suivant la théorie, il doit être d’environ un tiers plus petit dans le second cas que dans le premier, la valeur de étant à peu près d’un tiers plus petite. Quoique les causes irrégulières aient une influence très sensible sur les heures des marées quadratures, la différence entre la théorie précédente et les observations me paraît trop considérable pour pouvoir être attribuée uniquement aux erreurs des observations. J’ai soupçonné, en conséquence, que les termes dépendants de que j’ai négligés pouvaient diminuer la différence entre les retards donnés par les marées du matin et par celles du soir et les rapprocher de l’égalité et, par conséquent, des observations.
Pour vérifier cette conjecture, j’ai calculé, au moyen de l’équation (A) de l’article précédent, les heures des marées du matin, tant dans les équinoxes que dans les solstices : 1o en supposant le Soleil et la Lune mus dans un plan incliné de à l’équateur ; 2o en faisant dans les moyennes distances