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étant le nombre dont le logarithme hyperbolique est l’unité ; donc

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en ayant soin d’appliquer à la caractéristique les exposants des puissances de et de changer les différences négatives en intégrales.

Si, dans les équations (1) et (2), on suppose encore infiniment petit et égal à on aura

On a d’ailleurs

ces équations deviendront ainsi

(5)
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On peut remarquer ici une analogie singulière entre les puissances positives et les différences ; l’équation

a encore lieu en élevant ses deux membres à la puissance pourvu que l’on applique aux caractéristiques et les puissances de et de car il est clair que dans ce cas on aura l’équation (1).

La même analogie subsiste entre les puissances négatives et les intégrales, et l’équation précédente a lieu encore en élevant ses deux membres à la puissance pourvu que l’on change en intégrales du même ordre les puissances négatives de et de on formera ainsi l’équation (2).