Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/433

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en l’égalant à la précédente et en faisant on aura

Cette équation est relative à la continuité du fluide, et il en résulte que et sont très grands relativement à dans la raison de à en sorte que nous pourrons négliger par rapport à ces quantités.

Pour avoir les équations relatives au mouvement du fluide, nous reprendrons l’équation

qui, par l’article XVII, détermine les conditions de l’équilibre d’une masse fluide à sa surface extérieure, et nous observerons que, si l’on nomme les trois coordonnées rectangles d’une molécule de cette surface, les trois vitesses partielles de cette molécule seront

ou

Dans l’instant suivant, étant supposé constant, les vitesses de la molécule seront

il faut donc ajouter aux forces qui animent la molécule, et en vertu desquelles elle serait en équilibre, les forces nécessaires pour produire