Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/426

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étant prises depuis jusqu’à et les deux dernières étant prises depuis jusqu’à devant être changé en après toutes les différentiations et les intégrations. On aura ainsi à la surface extérieure

(16)

les intégrales étant prises depuis jusqu’à Cette équation a l’avantage de donner, par la différentiation de son second membre, la pesanteur à la surface du sphéroïde ; car, en nommant cette force, on aura égal à la différentielle de ce second membre, prise par rapport à et divisée par

Si le sphéroïde est entièrement fluide ou formé d’un noyau solide recouvert d’un fluide, l’équation (15) donnera les valeurs de relatives à chacune des couches du niveau du fluide, et, si le fluide est homogène, il suffira de satisfaire à l’équation (16).

Il est aisé de voir par la nature de ces équations, qui sont linéaires, que, si l’on y a satisfait d’une manière quelconque, on aura leur solution complète en ajoutant aux valeurs particulières de que l’on suppose connues, celles qui ont lieu dans le cas où sont nuls ; en sorte que la recherche de la figure d’équilibre des couches du fluide se réduit : 1o à déterminer une figure particulière d’équilibre lorsque le fluide est sollicité par les forces étrangères qui l’animent ; 2o à déterminer toutes les figures d’équilibre qui ont lieu lorsque ces forces sont nulles, car il est clair que la somme des valeurs de relatives à ces deux cas sera la valeur complète de

La figure du sphéroïde donnée par l’équation (16) dépend de la figure et de la densité de ses couches intérieures, et, si l’on compare les termes semblables en faisant, pour plus de simplicité, on aura à la surface extérieure