signe, aucune des valeurs de ne surpassera celle qui est relative à en désignant donc par cette dernière valeur, on aura encore
La quantité est évidemment du même signe que et le facteur est constamment positif dans toute l’étendue de l’intégrale ; les éléments de cette intégrale sont donc tous du même signe que d’où il suit que l’intégrale entière ne peut être nulle, à moins que ne le soit lui-même, ce qui exige que l’on ait généralement d’où l’on tire, en intégrant,
étant des constantes arbitraires.
Si l’on fixe l’origine des rayons au milieu de l’axe de révolution et que l’on prenne pour à la moitié de cet axe, sera nul lorsque et lorsque ce qui donne et devient ainsi En substituant cette valeur dans l’équation de l’équilibre
on trouvera
étant le rapport de la force centrifuge à la pesanteur à l’équateur, rapport qui est à très peu près égal à le rayon du sphéroïde sera donc d’où il suit que ce sphéroïde est un ellipsoïde de révolution, ce qui est conforme à ce qui précède.
Nous voilà ainsi parvenu à déterminer directement et indépendamment des suites la figure d’un sphéroïde homogène de révolution qui tourne sur son axe, et à faire voir qu’elle ne peut être que celle d’un ellipsoïde qui se réduit à une sphère lorsque en sorte que la sphère est la seule figure de révolution qui satisfasse à l’équilibre d’une masse fluide homogène immobile.