Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/417

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et, en substituant au lieu de sa valeur, on aura

équation qui n’est visiblement que l’équation (12) de l’article XVIII, présentée sous une autre forme. Cette équation étant linéaire, il en résulte que, si un nombre quelconque de rayons y satisfont, le rayon y satisfera pareillement [1].

Supposons que les forces étrangères se réduisent à la force centrifuge due au mouvement de rotation du sphéroïde, et nommons cette force à la distance de l’axe de rotation ; nous aurons, par l’article XVII,

l’équation de l’équilibre sera, par conséquent,

En la différenciant trois fois de suite relativement à et en observant que on aura

or on a

on pourra donc mettre l’équation précédente sous cette forme

Cette équation doit avoir lieu quel que soit en sorte que doit disparaître avec les intégrations ; or il est clair que, parmi toutes les valeurs de comprises depuis jusqu’à il en existe une que nous désignerons par et qui est telle que, abstraction faite du

  1. Il faudrait prendre la moyenne des rayons,
    (Note de l’Éditeur.)