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roïde, augmenté de deux unités. Si cette équation était telle que l’on eût la valeur de relative à l’excès du sphéroïde sur la sphère dont le rayon est ou, ce qui revient au même, à une couche sphérique dont le rayon est et l’épaisseur serait cette valeur serait, par conséquent, proportionnelle à et il est visible que ce n’est que dans ce cas que cette proportionnalité peut avoir lieu.

Lorsque la surface du sphéroïde est du second ordre, on peut, en déterminant convenablement l’origine des coordonnées, réduire son équation à cette forme ainsi la valeur de relative à l’excès de ce sphéroïde sur une sphère dont le rayon est est proportionnelle à l’excès du rayon du sphéroïde sur celui de la sphère.

XV.

Supposons maintenant le point attiré dans l’intérieur du sphéroïde ; nous aurons, par l’article XII,

étant égal a et cette valeur étant relative à une couche dont la surface intérieure est sphérique et de rayon et dont le rayon de la surface extérieure est en sorte que, si l’on fait étant une fonction de et de semblable à celle de en et on aura, aux quantités près de l’ordre

Maintenant on a, par l’article XIII, relativement aux points extérieurs,

et il est clair que, étant la valeur de relative à une sphère dont le rayon est la partie de l’expression précédente