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étant, quel que soit donné par cette équation

et, de plus, il est visible que est une fonction rationnelle et entière de et de étant connu, on aura au moyen de l’équation

étant le rayon prolongé jusqu’à la surface du sphéroïde ; or on a, par la nature du sphéroïde, en fonction de et de en substituant donc cette fonction dans la valeur de il ne s’agira plus que d’exécuter, par les méthodes connues, les intégrations relatives à et mais pour cela il est nécessaire de déterminer

Développons cette quantité suivant les cosinus de l’angle et de ses multiples, et nommons le coefficient de en substituant dans l’équation précédente aux différences partielles en le terme on aura pour déterminer l’équation aux différences ordinaires

étant une fonction rationnelle et entière de et de si est pair ou zéro, et étant égal à une pareille fonction multipliée par si est impair.

L’équation précédente ne renfermant point l’angle il est clair que cet angle ne peut se trouver que dans les deux constantes arbitraires de l’intégrale ; de plus, cette équation étant linéaire, elle à deux valeurs particulières, qui, étant respectivement multipliées par des constantes arbitraires et ensuite ajoutées, donnent l’intégrale complète ; or il n’y a qu’une seule de ces deux valeurs qui puisse être une fonction rationnelle et entière de il n’y en a pareillement qu’une seule