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THÉORIE
des
ATTRACTIONS DES SPHÉROÏDES
et de la
FIGURE DES PLANÈTES.

Mémoires de l’Académie royale des Sciences de Paris, année 1782 ; 1785.
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La matière qui fait l’objet de ces recherches a, depuis Newton, occupé un grand nombre de géomètres, et les résultats auxquels ils sont parvenus sont également intéressants par l’analyse délicate qu’ils exigent et par leur importance dans le Système du Monde. Mais, en considérant attentivement les méthodes dont ils ont fait usage, on voit qu’elles laissent plusieurs choses à désirer encore : elles sont, pour la plupart, restreintes à des sphéroïdes particuliers, et celles qui sont plus générales manquent de cette simplicité si désirable dans la manière de traiter les objets compliqués ; il m’a paru que, sous ce point de vue, on pouvait perfectionner cette branche importante de la Physique céleste, et j’ose me flatter de présenter aux géomètres, dans cet Ouvrage, une théorie des attractions des sphéroïdes et de la figure des planètes plus générale et plus simple que celles qui sont déjà connues.

Il est partagé en cinq Sections : dans la première, je donne une théorie complète des attractions des sphéroïdes terminés par des surfaces du second ordre ; cette théorie a déjà paru dans l’Ouvrage que j’ai publié sur le mouvement et sur la figure elliptique des planètes ;