Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/272

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

no VIII, les deux équations

La première donne, en l’intégrant,

étant une constante arbitraire. Supposons, dans la seconde équation, si l’on désigne par la valeur de donnée par l’équation

et par ce que devient la fonction lorsqu’on y change en on fera

on aura ainsi

étant de l’ordre si l’on fait étant un très petit coefficient, la quantité sous le radical prendra cette forme étant fonction de on aura donc, par le retour des suites, la valeur de en par une série de cette forme

Maintenant, étant égal à si l’on substitue dans cette intégrale au lieu de sa valeur elle deviendra et si dans on met au lieu de sa valeur précédente en on aura par une suite de cette forme

Les limites de l’intégrale relative à doivent se déterminer par cette