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étant nuls, a la forme que nous venons de lui supposer, ou, plus généralement, est égal à un nombre quelconque de fonctions de la même forme. Pareillement, si l’on suppose que, étant nuls, est la somme d’un nombre quelconque de fonctions semblables, on déterminera les valeurs particulières de qui satisfont à ce cas, et ainsi du reste. En réunissant ensuite toutes ces valeurs à celles que nous avons déterminées dans le cas où sont zéro, on aura les expressions complètes de ces variables correspondantes au cas où ont la forme précédente.

XIII.

Il est facile d’étendre la méthode du numéro précédent aux équations linéaires aux différences infiniment petites, ou en partie finies, et en partie infiniment petites et dans lesquelles les coeilicients des variables principales sont des fonctions rationnelles et entières de car, si l’on désigne, comme précédemment, par ces variables principales, on fera

ce qui donne

Les équations proposées prendront ainsi les formes suivantes

étant des fonctions rationnelles de dans lesquelles sont sous une forme linéaire. En les traitant donc comme