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rentielle (2) ; on pourra donc éliminer, à leur moyen, toutes les constantes arbitraires de la valeur de moins une, et l’on aura une équation finale en dont les racines seront autant de limites de l’intégrale on cherchera, au moyen de cette équation, un nombre de valeurs différentes de égal au degré de l’équation différentielle (1). Soient ces valeurs, elles donneront autant de valeurs différentes de puisque les constantes arbitraires de moins une, sont déterminées en fonctions de ces valeurs. On pourra ainsi représenter les valeurs de correspondantes aux limites par étant des constantes arbitraires, et l’on aura pour la valeur complète de

l’intégrale du premier terme étant prise depuis jusqu’à celle du second terme étant prise depuis jusqu’à celle du troisième terme étant prise depuis jusqu’à et ainsi du reste. On déterminera les constantes arbitraires au moyen d’autant de valeurs particulières de


X.

Supposons maintenant que dans l’équation (3) ne soit pas nul ; si l’on prend l’intégrale depuis jusqu’à égal à une quantité quelconque il est clair que l’on aura et que sera ce que devient la fonction

lorsqu’on y change en ainsi, pour le succès de la méthode précédente, il est nécessaire que ait la forme de cette fonction. Supposons, par exemple, et