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c’est dans cette capacité que l’on place les corps soumis à l’expérience. Sa partie supérieure se ferme au moyen d’un couvercle représenté séparément (Pl. II, fig. 2) ; il est entièrement ouvert par-dessus, et le dessous est formé d’un grillage de fil de fer.

La capacité moyenne (fig. 1, Pl. II) est destiné à contenir la glace qui doit environnée la capacité intérieur et que dois fondre la chaleur du corps mise en expérience ; cette glace est supporté est retenu par une grille sous laquelle est un tamis l’un et l’autre sont représentés séparément. (Pl. II, fig. 4 et 5). À mesure que la glace est fondue par la chaleur du corps placé dans la capacité intérieure, l’eau coule à travers la grille et le tamis ; elle tombe ensuite le long du cône (Pl. II, fig. 1) et du tuyau et se rassemblent dans le vase placé au-dessous de la machine ; est un robinet au moyen duquel on peut arrêter à volonté l’écoulement de l’eau intérieure. Enfin la capacité extérieure est destinée à recevoir la glace qui doit arrêter l’effet de la chaleur de l’air extérieur et des corps environnants ; l’eau que produit la fonte de cette glace coule le long du tuyau que l’on peut ouvrir ou fermer au moyen du robinet Toute la machine est recouverte par le couvercle, entièrement ouvert dans sa partie supérieure et fermé dans sa partie inférieure ; elle est composé de fer-blanc peint à l’huile pour le garantir de la rouille.

Pour la mettre en expérience, on remplit de glace pilée la capacité moyenne et le couvercle de la capacité intérieure, la capacité extérieure et le couvercle de toute la machine. On laisse ensuite égoutter la glace intérieure (nous nommons ainsi celle qui est renfermée dans la capacité moyenne et dans le couvercle intérieur, et qu’il faut avoir soin de bien piler et de presser fortement dans la machine) ; lorsqu’elle est suffisamment égouttée, on ouvre la machine pour y placer le corps que l’on veut mettre en expérience, et on la referme sur le champ. On attend que le corps soit entièrement refroidi et que la machine soit suffisamment égouttée ; ensuite on pèse l’eau rassemblés dans le vase Son poids mesure exactement la chaleur dégagée