le premier terme de cette quantité étant dû à la chaleur dégagée par le corps avant qu’il passe à l’état solide ; le second terme étant l’effet de la chaleur qui se développe au moment de ce passage, et le troisième terme étant dû à la chaleur perdue par le corps dans son état solide, en se refroidissant jusqu’à zéro. Si l’on égale la quantité précédente à la quantité observée de glace fondue, on aura
d’où l’on tire
pour l’exactitude du résultat, il est avantageux de faire et peu considérables.
Non seulement la valeur de sera donnée par cette expérience ; on aura de plus les chaleurs spécifiques du corps dans ses deux états de solidité et de fluidité, puisque l’on connaît les quantités de glace qu’il peut fondre dans ces deux états, en se refroidissant d’un nombre donné de degrés.
La détermination de la chaleur que développent la combustion et la respiration n’offre pas plus de difficulté : on brûlera les corps combustibles dans l’intérieur de la sphère ; on y laissera respirer les animaux ; mais, comme le renouvellement de l’air est indispensable dans ces deux opérations, il sera nécessaire d’établir une communication entre l’intérieur de la sphère et l’atmosphère qui l’environne, et, pour que l’introduction d’un nouvel air ne cause aucune erreur sensible dans les résultats, il faudra faire ces expériences à une température très peu différente de zéro, ou du moins réduire à cette température l’air que l’on introduit.
La recherche de la chaleur spécifique des différents gaz est plus difficile à cause de leur peu de densité, car, si l’on se contentait de les renfermer dans des vases comme les autres fluides, la quantité de glace fondue serait si peu considérable, que le résultat de l’expérience en deviendrait fort incertain ; mais, si dans l’intérieur de la sphère