Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/154

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

servant la même distance périhélie que dans la première, on fera varier d’un demi-jour ou d’un jour, plus ou moins, l’instant du passage par le périhélie. On cherchera, dans cette nouvelle hypothèse, les valeurs de et de Soient alors

Cela posé, si l’on nomme le nombre par lequel on doit multiplier la variation supposée dans la distance périhélie pour avoir la véritable, et le nombre par lequel on doit multiplier la variation supposée dans l’instant du passage par le périhélie pour avoir ce véritable instant ; on aura les deux équations

d’où l’on tirera et et, par conséquent, la distance périhélie corrigée et le véritable instant du passage de la comète par ce point.

8o Si l’on nomme la position du nœud qui serait ascendant si le mouvement de la comète était direct, et l’inclinaison de l’orbite, on aura

ou

Supposons que, pour déterminer les angles et on se serve des deux dernières formules, il est visible que la tangente de peut également appartenir aux deux angles et étant le plus petit des angles positifs auxquels elle puisse appartenir. Pour déterminer lequel de ces deux angles il faut employer, on observera que et doivent être positifs, et qu’ainsi doit être de même signe que cette condition déterminera l’angle et cet angle