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Or, si l’on prend les différences des équations (1), (2) et (3), on aura trois nouvelles équations qui donneront et en fonctions de et et de leurs différences inférieures. En différentiant encore ces nouvelles équations, on aura trois autres équations, au moyen desquelles on déterminera et en fonctions de et et de leurs différences inférieures, et l’on pourra, en y substituant, au lieu des différences troisièmes et leurs valeurs, réduire ces fonctions à ne renfermer que les quantités et et leurs différences premières et secondes. En continuant ainsi, on aura les différences quelconques de et en fonctions de ces quantités et de leurs premières et secondes différences ; on pourra même en éliminer les quantités et au moyen des équations (1), (2) et (3), et les réduire à n’être fcmctions que de et et de quantités connues.

Cela posé, soient les trois longitudes géocentriques observées de la comète ; les trois latitudes correspondantes ; soient le nombre des jours qui séparent les deux premières observations ; celui des jours qui séparent la seconde de la troisième, et nommons l’arc que décrit la Terre en un jour, par son moyen mouvement ; on fera et l’on aura

et étant de petits arcs. Si l’on substitue présentement dans ces séries, au lieu de leurs valeurs trouvées par ce qui précède, on aura quatre équations entre les cinq inconnues