Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/408

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

on aura donc

Ces équations seront plus exactes, si l’on prend pour plan fixe des et des celui de l’orbite de à une époque donnée ; car alors et sont de l’ordre des forces perturbatrices ; ainsi les quantités que l’on néglige sont de l’ordre des carrés des forces perturbatrices multipliés par le carré de l’inclinaison respective des deux orbites de et de

Les valeurs de restent visiblement les mêmes, quelle que soit la position du point d’où l’on compte les longitudes ; mais, en diminuant d’un angle droit, se change dans et se change dans l’expression de change, par conséquent, dans celle de d’où il suit qu’ayant développé la valeur de dans une suite de sinus et de cosinus d’angles croissant proportionnellement au temps, on aura la valeur de en diminuant dans la première les angles et d’un angle droit.

Les quantités et déterminent la position du périhélie et l’excentricité de l’orbite ; en effet, on a vu dans le no 64 que

étant la longitude du périhélie, rapportée au plan fixe. Lorsque ce plan est celui de l’orbite primitive de on a, aux quantités près de l’ordre des carrés des forces perturbatrices multipliés par le carré de l’inclinaison respective des orbites, étant la longitude du périhélie sur l’orbite ; on aura donc alors

ce qui donne