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On trouvera pareillement que l’équation (6) du no 9 donne

Si dans ces deux équations on néglige les quantités de l’ordre ou elles deviennent

équations auxquelles nous sommes déjà parvenus dans le no 59.

Enfin, l’équation (7) du no 9 donnera, en observant que, par le no 18,

et en négligeant les quantités de l’ordre

const.

Ces diverses équations subsistent eu égard aux inégalités à très-longues périodes qui peuvent affecter les éléments des orbites de Nous avons observé, dans le no 54, que les rapports des moyens mouvements de ces corps peuvent introduire dans les expressions des grands axes des orbites, considérées comme variables, des inégalités dont les arguments proportionnels au temps croissent avec beaucoup de lenteur, et qui, ayant pour diviseurs les coefTicients du temps dans ces arguments, peuvent devenir sensibles. Or il est visible qu’en n’ayant égard qu’aux termes qui ont de semblables diviseurs, et en considérant les orbites comme des ellipses dont les éléments varient à raison de ces termes, les intégrales (4), (5), (6) et (7) du no 9 donneront toujours les relations que nous venons de trouver entre ces éléments, parce que les termes de l’ordre que nous avons négligés dans ces intégrales pour en conclure ces relations, n’ont point pour diviseurs les très-petits coefficients dont nous venons de parler, ou du moins ils ne les