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Dans la supposition des orbites presque circulaires et peu inclinées les unes aux autres, les variations séculaires des excentricités des orbites sont, par le no 55, déterminées au moyen d’équations différentielles indépendantes des inclinaisons, et qui par conséquent sont les mêmes que si les orbites étaient dans un même plan ; or on a, dans cette hypothèse,  ; l’équation précédente devient ainsi

const.

équation à laquelle nous sommes déjà parvenus dans le no 57.

Pareillement, les variations séculaires des inclinaisons des orbites sont, par le no 59, déterminées au moyen d’équations différentielles indépendantes des excentricités, et qui par conséquent sont les mêmes que si les orbites étaient circulaires ; or on a, dans cette hypothèse,  ; partant, on aura

const.

équation à laquelle nous sommes parvenus dans le no 59.

Si l’on suppose, comme dans ce dernier numéro,

il est facile de s’assurer que, l’inclinaison de l’orbite de sur le plan des et des étant et la longitude de son nœud ascendant, comptée de l’axe des étant le cosinus de l’inclinaison de cette orbite sur le plan des et des sera

En multipliant cette quantité par ou par sa valeur on aura la valeur de l’équation (5) du no 9 donnera donc, en négligeant les quantités de l’ordre