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Soient les racines de l’équation en soit le système des indéterminées relatif à la racine soit le système des indéterminées relatif à la racine et ainsi de suite : on aura, par la théorie connue des équations différentielles linéaires,

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ϐ,ϐ_1,ϐ_2,\ldots étant des constantes arbitraires. En changeant, dans ces valeurs de les sinus en cosinus, on aura les valeurs de Ces différentes valeurs renferment deux fois autant d’arbitraires qu’il y a de racines car chaque système d’indéterminées renferme une arbitraire, et, de plus, il y a arbitraires ϐ,ϐ_1,ϐ_2, … ; ces valeurs sont par conséquent les intégrales complètes des équations (A) du numéro précédent.

Il ne s’agit plus maintenant que de déterminer les constantes ϐ,ϐ_1, …. Les observations ne donnent point immédiatement ces constantes ; mais elles font connaître, à une époque donnée, les excentricités des orbites, et les longitudes de leurs périhélies, et par conséquent les valeurs de on en tirera ainsi les valeurs des constantes précédentes. Pour cela, nous observerons que, si l’on multiplie la première, la troisième, la cinquième, … des équations différentielles (A) du numéro précédent respectivement par on aura, en vertu des équations (B) et des relations trouvées dans le numéro précédent entre et et

Si l’on substitue dans cette équation, au lieu de leurs