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clure du développement de en série, donné dans le no 48 : Un argument qui, dans les approximations successives, se trouve pour la première fois parmi les quantités d’un ordre quelconque n’est reproduit que par les quantités des ordres

Il suit de là que les coefficients des termes de la forme qui entrent dans les expressions de et , sont approchés jusqu’aux quantités du troisième ordre, c’est-à-dire que l’approximation dans laquelle on aurait égard aux carrés et aux produits des excentricités et des inclinaisons des orbites n’ajouterait rien à leurs valeurs ; elles ont donc toute la précision que l’on peut désirer, ce qu’il est d’autant plus essentiel d’observer, que de ces coefficients dépendent les variations séculaires des orbites.

Les divers termes des perturbations de sont compris dans la forme

étant un nombre entier positif ou zéro, et étant une fonction des excentricités et des inclinaisons des orbites de l’ordre ou d’un ordre supérieur. On peut juger par là de quel ordre est un terme dépendant d’un angle donné.

Il est clair que l’action des corps ne fait qu’ajouter aux valeurs précédentes de et des termes analogues à ceux qui résultent de l’action de et qu’en négligeant le carré de la force perturbatrice, les sommes de tous ces termes donneront les valeurs entières de et Cela suit de la nature des formules (X’), (Y) et (Z’), qui sont linéaires relativement aux quantités dépendantes de la force perturbatrice.

Enfin, on aura les perturbations de produites par l’action de en changeant, dans les formules précédentes, et en et et réciproquement.


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