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coefficient constant, qui, dans la théorie des mouvements célestes, est de l’ordre des forces perturbatrices. Supposons ensuite que l’on ait les intégrales finies de ces équations, lorsque sont nuls ; en les différentiant chacune fois de suite, elles formeront avec leurs différentielles équations, au moyen desquelles on pourra déterminer par l’élimination les arbitraires en fonction de et de leurs différences jusqu’à l’ordre . En désignant donc par ces fonctions, on aura

Ces équations sont les intégrales de l’ordre que les équations différentielles doivent avoir, et qui, par l’élimination des différences des variables, donnent leurs intégrales finies.

Maintenant, et l’on différentie les intégrales précédentes de l’ordre on aura

Or il est clair que, ces dernières équations étant différentielles de l’ordre i, sans renfermer d’arbitraires, elles ne peuvent être que les sommes des équations

multipliées chacune par des facteurs convenables pour que ces sommes soient des différences exactes. En nommant donc les facteurs qui doivent multiplier respectivement ces équations pour former la suivante  ; en nommant pareillement les facteurs qui doivent multiplier respectivement les mêmes équations pour former celle-ci et ainsi du reste, on aura

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