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et étant le demi-grand axe et l’excentricité de l’orbite, on a, par les nos 18 et 19, en y faisant

La première de ces équations détermine le demi-grand axe de l’orbite, et la seconde détermine son excentricité. Le signe de la fonction fait connaître si la comète a déjà passé par son périhélie ; car elle s’en approche, si cette fonction est négative ; dans le cas contraire, la comète s’éloigne de ce point.

Soit l’intervalle de temps compris entre l’époque et le passage de la comète par le périhélie ; les deux premières des équations (f) du no  20 donneront, en observant que, étant supposé égal à l’unité, on a

La première de ces équations donne l’angle et la seconde fait connaître Ce temps, ajouté ou retranché de l’époque, suivant que la comète s’approche ou s’éloigne du périhélie, donnera l’instant de son passage par ce point. Les valeurs de et de déterminent l’angle que la projection du rayon vecteur fait avec l’axe des , et, puisque l’on connaît l’angle formé par cet axe et par la ligne des nœuds, on aura l’angle que forme cette dernière ligne avec la projection de d’où l’on tirera, au moyen de l’inclinaison de l’orbite, l’angle formé par la ligne des nœuds et par le rayon Mais, l’angle étant connu, on aura, au moyen de la troisième des équations (f) du no  20, l’angle que forme ce rayon avec la ligne des apsides ; on aura donc l’angle compris entre les deux lignes des apsides et des nœuds, et par conséquent la position du périhélie ; tous les éléments de l’orbite seront ainsi déterminés.