Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/259

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ait une longitude correspondante qui la précède du même intervalle, cette condition rendra les valeurs de et plus approchées, et il est facile de s’assurer que de nouvelles observations, prises à égales distances de part et d’autre de l’époque, ne feraient qu’ajouter à ces valeurs des quantités qui seraient, par rapport à leurs derniers termes, du même ordre que le rapport de à Cette disposition symétrique a lieu lorsque, toutes les observations étant équidistantes, on fixe l’époque au milieu de l’intervalle qu’elles comprennent ; il y a donc de l’avantage à employer de semblables observations. En général, il sera toujours avantageux de fixer l’époque vers le milieu de cet intervalle, parce que, le nombre de jours qui la séparent des observations extrêmes étant moins considérable, les approximations sont plus convergentes. On simplifiera encore le calcul en fixant l’époque à l’instant même d’une des observations, ce qui donnera immédiatement les valeurs de et de

Lorsque l’on aura déterminé, parce qui précède, et on en conclura de cette manière les différences premières et secondes de et de divisées par les puissances correspondantes de l’élément du temps. Si l’on néglige les masses des planètes et des comètes vis-à-vis celle du Soleil, prise pour unité de masse ; si, de plus, on prend pour unité de distance sa moyenne distance à la Terre, le moyen mouvement de la Terre autour du Soleil sera, par le no 23, la mesure du temps . Soit donc le nombre de secondes que la Terre décrit dans un jour, en vertu de son moyen mouvement sidéral ; le temps correspondant au nombre de jours sera on aura donc

Les observations donnent, en logarithmes des Tables, de plus, étant le rayon du cercle, réduit en