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des planètes dans des cercles différents sont réciproques aux racines carrées de leurs rayons.

Dans la parabole, partant les vitesses dans les différents points de l’orbite sont donc alors réciproques aux racines carrées des rayons vecteurs, et la vitesse à chaque point est à celle qu’aurait la planète, si elle décrivait un cercle d’un rayon égal au rayon vecteur , comme

Une ellipse infiniment aplatie se change en ligne droite, et dans ce cas exprime la vitesse de s’il descendait en ligne droite vers Supposons que parte de l’état du repos, et que sa distance primitive à soit  ; supposons de plus que, parvenu à la distance il ait acquis la vitesse  ; l’expression précédente de la vitesse donnera les deux équations suivantes :

d’où l’on tire

c’est l’expression de la vitesse relative acquise par , en partant de la distance et en tombant vers de la hauteur On déterminera facilement, au moyen de cette formule, de quelle hauteur le corps mû dans une section conique, devrait tomber vers pour acquérir, en partant de l’extrémité du rayon vecteur , une vitesse relative égale à celle qu’il a à cette extrémité ; car, étant cette dernière vitesse, on a

mais le carré de la vitesse acquise en tombant de la hauteur est en égalant ces deux expressions, on aura donc