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et, comme on a on aura

Cela posé, on trouvera, en ne portant l’approximation que jusqu’aux quantités de l’ordre inclusivement,

Les angles et sont ici comptés du périhélie ; mais, si l’on veut compter ces angles de l’aphélie, il est clair qu’il suffit de faire négatif dans les expressions précédentes de et de Il suffirait encore d’augmenter, dans ces expressions, l’angle de la demi-circonférence, ce qui rend négatifs les sinus et les cosinus des multiples impairs de  ; ainsi, les résultats de ces deux méthodes devant être identiques, il faut que, dans les expressions de et de les sinus et les cosinus des multiples impairs de soient multipliés par des puissances impaires de et que les sinus et cosinus des multiples pairs du même angle soient multipliés par des puissances paires de cette quantité. C’est, en effet, ce que le calcul confirme a posteriori.

Supposons qu’au lieu de compter l’angle du périhélie on fixe son origine à un point quelconque ; il est clair que cet angle sera augmenté d’une constante, que nous désignerons par et qui exprimera la longitude du périhélie. Si, au lieu de fixer l’origine de à l’instant du passage au périhélie, on la fixe à un instant quelconque, l’angle sera augmenté d’une constante, que nous désignerons par  ; les expressions précédentes de et de deviendront ainsi