Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vecteur étant égale à la première de ces équations nous apprend que cette aire est proportionnelle à cet élément, et qu’ainsi, dans un temps fini, elle est proportionnelle au temps. La dernière équation donne, en l’intégrant,

et étant deux arbitraires. Enfin la seconde donne par son intégration

et étant deux nouvelles arbitraires. En substituant dans cette expression de au lieu de sa valeur en et substituant ensuite cette expression dans l’équation l’intégrale de cette équation donnera en fonction de  ; on aura donc ainsi et en fonction du temps.

On peut simplifier considérablement ce calcul, en observant que la valeur de indique que l’orbite est toute dans un plan dont est la tangente d’inclinaison sur le plan fixe, et dont est la longitude du nœud, comptée de l’origine de l’angle En rapportant donc à ce plan le mouvement de on aura et ce qui donne

Cette équation est à une ellipse dans laquelle l’origine des est au foyer ; est le demi-grand axe, que nous désignerons par est le rapport de l’excentricité au demi-grand axe ; enfin est la longitude du périhélie. L’équation devient ainsi

Développons le second membre de cette équation dans une série de