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puissent être négligées dans l’équation précédente.

À la surface de la mer, on a étant l’élévation de la surface de la mer au-dessus de sa surface de niveau. Examinons si les suppositions de égal à et de constant pour toutes les molécules d’air situées sur le même rayon, peuvent subsister avec l’équation de la continuité de fluide. Cette équation, par le no 35, est

d’où l’on tire

est égal à la valeur de de la surface de niveau, qui correspond aux angles et plus à l’élévation de la molécule d’air au-dessus de cette surface ; la partie de qui dépend de la variation des angles et étant de l’ordre on peut la négliger dans l’expression précédente de et, par conséquent, supposer dans cette expression si l’on fait ensuite on aura puisque la valeur de est alors la même relativement à toutes les molécules situées sur le même rayon. De plus, est, par ce qui précède, de l’ordre ou l’expression de deviendra ainsi

ainsi, et étant les mêmes pour toutes les molécules situées primitivement sur le même rayon, la valeur de sera la même pour toutes ces molécules. De plus, il est visible, par ce que nous venons de dire, que les quantités et peuvent être