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PREMIÈRE PARTIE. — LIVRE I.

système est libre d’obstacles étrangers, on aura, en égalant à zéro le coefficient de ,

d’où l’on tire, en intégrant,

On aura pareillement

étant des constantes arbitraires.

Si le système n’est soumis qu’à l’action mutuelle de ses parties, on a, par le n° 21,

d’ailleurs, est le moment de la force finie dont le corps est animé, décomposée parallèlement au plan des et des pour faire tourner le système autour de l’axe des l’intégrale finie

est donc la somme des moments de toutes les forces finies des corps du système, pour le faire tourner autour du même axe ; cette somme est par conséquent constante. Elle est nulle dans l’état d’équilibre ; il y a donc ici la même différence entre ces deux états que relativement à la somme des forces parallèles à un axe quelconque. Dans la loi de la nature, cette propriété indique que la somme des aires, décrites autour d’un point fixe par les projections des rayons vecteurs des corps, est