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MÉCANIQUE CÉLESTE.

Si l’on détermine et de manière que l’on ait


ce qui donne

on aura

les valeurs de et de sont donc nulles par rapport au plan des et des déterminé de cette manière. Il n’existe qu’un seul plan qui jouisse de cette propriété ; car, en supposant qu’il soit celui des et des on aura

En égalant ces deux fonctions à zéro, on aura c’est-à-dire que le plan des et des coïncide alors avec celui des et des

La valeur de étant égale à quel que soit le plan des et des il en résulte que la quantité est la même, quel que soit ce plan, et que le plan des et des déterminé par ce qui précède, est celui relativement auquel la fonction est le plus grande ; le plan dont il s’agit jouit donc de ces propriétés remarquables, savoir ;1o que la somme des aires tracées par les projections des rayons vecteurs des corps, et multipliées respectivement par leurs masses, y est le plus grande possible ;2o que la même somme, relativement à un plan quelconque qui lui est per-