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correspondante à son chiffre ; la succession linéaire de ces points figure ainsi l'ordonnée de la courbe de fréquence).

1. Avec la collaboration de M. Guillemonat.

  • PROPORTION DE FER (p. 1000) HOMMES FEMMES
  • 100: 1
  • 90: 2
  • 80:
  • 70:
  • 60:
  • 50: 3
  • 40: 4
  • 30: 12
  • 20: 6 ; 8
  • 10: 4 ; 13

Sous cette forme, la différence sexuelle saute aux yeux. Mais on peut la préciser. Pour les femmes, l'échelle est si peu étendue qu'on trouve nécessairement pêle-mêle les diverses affections. Mais les sujets mâles présentent, à part trois cas tout à fait aberrants, un groupement régulier autour d'un maximum très accusé entre 20 et 30 ; ce groupement donne tout d'abord l'impression d'une série homogène, malgré les maladies différentes dont elle est formée ; en examinant le diagnostic de chaque individu, j'ai constaté que ces maladies sont disséminées sans ordre et j'ai été amené à conclure que, dans la série de nos chiffres, n'apparaît d'influence spécifique pour aucune des maladies qui s'y trouvent suffisamment représentées. Nous sommes donc autorisés à calculer une moyenne. En laissant de côté, suivant la règle, les trois cas aberrants, les hommes donnent, pour 29 cas, la moyenne de 0,23, moyenne qui concorde avec le maximum du groupement observé ci-dessus. Cette moyenne parait assez solidement établie puisque l'on peut faire la vérification suivante : les dix premiers sujets mâles, dans l'ordre où le hasard les a présentés, donnent la moyenne de 0,24 ; les dix suivants, 0,23 ; les neuf derniers, 0,21 ; ces moyennes partielles s'écartent donc fort peu de la moyenne générale. Les femmes (21 cas) donnent comme moyenne générale 0,09 ; les dix premières donneraient, 0,10 ; les onze dernières, 0,08.