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  • Chapitre II: Recherches sur l'évolution quantitative du système nerveux
  • Relation du poids de l'encéphale au poids du corps entre espèces différentes
  • 1898
    • (66). Sur la relation du poids de l'encéphale au poids du corps, Société de Biologie, 15 janvier.
    • (72). Sur le rapport entre la grandeur du corps et le développement de l'encéphale chez le chien (avec Ch. Obéré), Archives de Physiologie, octobre.
  • 1905
    • (111). Poids de l'encéphale en fonction du poids du corps chez les oiseaux (avec Pierre Girard), Société de Biologie, 8 avril, Académie des Sciences, 10 avril.
  • 1907
    • (139). Tableau général des poids somatique et encéphalique dans les espèces animales, Société d'Anthropologie, séance du 2 mai (parue en novembre).
    • (144). Tableau général du poids céphalique en fonction du poids du corps, Académie des Sciences, 24 juin.
  • 1908
    • (158). La relation entre le poids du cerveau et le poids du corps, Revue du Mois, 10 avril.

L'encéphale d'une souris pèse 0 gr. 40; celui d'un hippopotame, 600 grammes. Lequel de ces deux animaux doit être considéré comme le mieux doué en organes nerveux? Lequel possède, relativement, le plus d'encéphale? Relativement, car on ne peut évidemment pas négliger la différence de grandeur des animaux. Mais comment faut-il calculer cette relation? La réponse à cette question doit être donnée avant toute tentative de comparaison entre la grandeur du cerveau et le degré de l'intelligence. Cuvier calculait simplement le rapport entre le poids de l'encéphale et le poids du corps; c'est ce qu'on a appelé jusqu'à ces dernières années le poids relatif de l'encéphale; un tel calcul fait accorder aux petits animaux un poids relatif d'encéphale plus élevé qu'aux grands. On a discuté à perte de vue sur ce résultat; il doit s'interpréter simplement comme une erreur systématique: l'encéphale considéré comme fonction de poids du corps, e = f(p), croit moins vite que e = k*p (k = constante). Il est impossible, d'autre part, d'accepter pour cette fonction l'expression e = k*p+m (m, nouvelle constante) qui a eu en France une certaine vogue depuis 1885; cette expression conduit en effet à une conséquence