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particulière. Il n’y aurait de disponible pour l’excitation qu’un temps limité à partir du début du passage du courant ; j’ai discuté cette hypothèse et j’ai fini par en démontrer l’inexactitude par l’expérience suivante. Avec le sciatique de la grenouille, l’intensité liminaire du courant constant à fermeture brusque ne varie plus quand le passage s’accroît au delà de 3 millièmes de seconde ; c’est cette durée que M. Cluzet, d’après ses chiffres comme d’après les miens, considère comme la limite du temps disponible pour l’excitation. En disposant dans le circuit une grande capacité, de façon à faire croître, puis décroître assez lentement le courant, j’ai constaté que la partie utile de l’excitation peut occuper 20 millièmes de seconde et davantage.

Excitation par décharges de condensateurs

  • 1903. La loi d’excitation électrique et les décharges de condensateurs (avec Marcelle Lapicque), Société de Biologie, 4 avril.
  • 1904. Oscillogrammes de diverses ondes électriques appliquées à l’excitation

musculaire, Journal de Physiologie et de Pathologie générale, septembre.

  • 1905. Sur la forme de la loi d’excitation électrique exprimée par la quantité (Réponse à M. Hoorveg). Société de Biologie, 8 avril. Sur la loi d’excitation électrique en fonction de la durée utile des décharges de condensateurs (avec Marcelle Lapicque). Société de Biologie, juillet.
  • 1907. Les théories récentes de l’excitation électrique et les décharges des condensateurs. Société de Biologie, 20 avril. Sur l’excitation par décharges de condensateur, détermination directe de la durée et de la quantité utiles. Société de Biologie, 27 avril. Sur les décharges de condensateurs (à propos de la note de M. Cluzet). Importance de la vérification des formules par la comparaison avec le courant constant. Société de Biologie, 4 mai. Réponse à la note de M. Cluzet intitulée : Sur l’excitation par décharges de condensateurs. Société de Biologie, 23 mai. Nouvelle réponse à M. Cluzet. Société de Biologie, 8 juin.

Relation entre la capacité et le voltage liminaire.

M. Hoorweg avait donné la formule empirique suivante : V = a/c + b*R (V, voltage de charge liminaire ; C, capacité ; R, résistance ; a et b, constantes). Si on exprime la quantité d’électricité en fonction de la capacité et qu’on prenne R constant, ce qui est pratiquement le cas de toutes les séries de déterminations, on a V*C = a + b*R*C, soit une droite. Cette relation n’est qu’approchée, comme la formule de Weiss pour les ondes rectangulaires ; elle est pratiquement exacte quand R*C a une valeur suffisante, mais pour C un peu petit, c’est-à-dire pour des durées de décharge très brèves, la courbe des quantités en fonction de la capacité s’infléchit au-dessous de la droite.