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Excitation par des passages courts de courant constant

  • 1903. Expériences sur la loi d'excitation électrique chez quelques invertébrés. Société de Biologie, 9 mai, Académie des Sciences, 11 mai. L’Expression nouvelle de la loi d’excitation électrique. Société de Biologie, 13 juin, Académie des Sciences, 15 juin. Recherches sur la loi d’excitation électrique, Journal de Physiologie et de Pathologie générale, septembre et novembre (toutes les publications ci-dessus avec Marcelle Lapicque).
  • 1904. Pouvoir d’excitation du régime permanent du courant électrique sur le nerf moteur. Congrès international de Physiologie de Bruxelles.
  • 1905. Sur l’excitation des nerfs par les ondes électriques très brèves. Société de Biologie, 18 février. Académie des Sciences, 20 février.
  • 1907. Première approximation d’une loi nouvelle basée sur une conception physique du phénomène. Société de Biologie, 18 avril.
  • 1908. Expérience montrant qu’il n’y a pas une durée limite pour l’excitation. Journal de Physiologie et de Pathologie générale, juillet.

Je suis obligé, en tête de ce premier paragraphe, de faire brièvement un historique remontant assez loin ; cet historique servira d’ailleurs pour l’ensemble du chapitre. La loi classique de l’excitation (loi de Du Bois-Reymond) fait dépendre l’action du courant uniquement de sa période variable. On l’exprime généralement en bref par la formule suivante : « L’excitation est fonction de la dérivée de l’intensité du courant par rapport au temps. » Cette loi est basée sur les deux faits fondamentaux que voici, constatés sur le gastroenémien de la grenouille (excité par le sciatique) : 1) en fermant brusquement sur le nerf (au moyen d’électrodes impolarisables) un circuit comprenant une force électromotrice constante, on a une réponse élémentaire (secousse) du muscle au moment de la fermeture ; repos pendant tout le temps