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SUR LA BRANCHE

fait ! Ce n’est point pour mon propre plaisir que je transcris ces pensées, ces réflexions qui se sont élaborées lentement, douloureusement, derrière mon front et dont le germe vient de très loin peut-être. Quelle vie sortira de ces parcelles de ma vie ? C’est vexant de ne pas voir tout de suite. Je sais au moins que je ne mourrai pas, je commence même à me douter que je vis depuis bien longtemps. Et il y a des gens qui trouvent ce monde bête ! Ah ! voilà, ils ont la vue mais non la vision. Elle m’est venue tard et seulement après une série d’opérations très douloureuses. Je ne me plains plus, elle en valait la peine.