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VIII

AIX-LES-BAINS


Aix-les-Bains, Palace Hôtel.

C’est toujours avec regret, que j’abandonne « la branche » confortable que j’occupe à Paris. L’hôtel de Castiglione n’a pas la banalité, la froideur, qui caractérisent généralement « la maison du voyageur ». Ceci est dù à son atmosphère franco-italienne. Le propriétaire est Italien, sa femme est Française. Inconsciemment, il apporte dans son métier les qualités de sa race. Il n’est pas seulement l’hôtelier, il est l’hôte. Toute question d’intérêt à part, il désire qu’on se trouve bien sous son toit, qu’on jouisse de la table et du logement. Dès l’entrée de l’hôtel, chez le concierge, chez les grooms bien stylés, au bureau, chez le directeur, on sent la volonté d’être agréable. Au restaurant, les garçons, italiens pour la plupart, ont dans leur service la courtoisie innée, la douceur qui distin-