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É ll LAO-TSEU—TAO-TE—KlNG.
ip (6) Littéralement : ·· On voit ses bornes, on lui voit des bornes. » H : Le mot hiao veut dire bornes, limites, c’est-a-dire les bornes, les limites du Tao. Pi-ching : Lorsque les hommes sont constam”i"’i) ment aveuglés par les passions, ils prennent l’être pour le non—ëtre. (Ils croient voir le Tao dans les formes grossières et bornées des ) êtres qui émanent de lui.
” Li-si-ichai’explique un peu autrement ce passage : le mot , “ ·· subtil, imperceptible, » désigne la grande Voie, le non—ëtre, · le mot hiao désigne la petite Voie, sia0—t-a0 /j àà, c’est-à-dire l’ëtre( É. Cette interprétation est conforme à celle de Tchin-hing-youen, (I «« On appelle hiao un petit chemin, siao-lou)j , qui se O trouve a côté d’une grande voie, ta-ta0—pien È . » ( (7) Les commentateurs (par exemple B) qui lisent wou, ming(i thien-ti-ichi-chiêgïo É ï Z (le non-ëtrese nomme ) l’origine du ciel et la terre), au lieu de wou-mi1ig, thien-ti-tchi-chi ( É go ï Z (ce qui est sans nom est l’origine VI du ciel et de la terre), et yeou, ming É Ã, etc. (l’être se ( nomme la mère de tous les êtres), au lieu de yehu-ming VE à etc. ) ( (ce qui a un nom, c’est-à-dire le Tao ayant un nom est la mère (î de tous les êtres), font rapporter ces deux choses à wou (au ) non-être) et à yeou É, (à l’être) ; d’autres (par exemple F), aux (f mots miuo jy, « ce qui est invisible par sa subtilité, » et à kiao ( « bornes, limites. » Ils arrivent au même sens, c’est-à-dire à (qu’ils entendent par ces deuœ choses, le non-éire et l’étre. (I Wung-pi (D) croit que les mots W É thseu-liang-tche, ces deux choses, » se rapportent aux mots chi QÉ, « l’origine, » et (I’mou « la mère, » qui se trouvent dans le second paragraphe 2 ïl de ce chapitre. Enfin Ho-chang-hong (A) les fait rapporter aux ’ (expressions yeou-yo îfzî É, « avoir des désirs, des passions, » Ã) w011—y0 un ? « ne pas avoir de dés1rs, de pass1ons. » Ces deux c
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