(3) G, Ting-i-tong dit : Il y a des éditeurs qui mettent un repos après wou-ming [texte chinois] [texte chinois], yeou-ming [texte chinois] [texte chinois], « ce qui n’a pas de nom, ce qui a un nom ; » d’autres le mettent après wou [texte chinois] et yeou [texte chinois], et entendent le non-être et l’être. Cependant Lao-tseu dit dans le chapitre XXXII : Tao-tchhang-wou-ming. Chi-tchi, yeou-ming [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] « Le Tao est éternel et sans nom. — Lorsqu’il a commencé à se répandre (E : littéral. « à se « diviser pour former les êtres »), il a eu un nom. » On voit par là qu’il faut préférer la première ponctuation.
E : Les expressions wou-ming [texte chinois] [texte chinois], « ce qui n’a pas de nom, » yeou-ming [texte chinois] [texte chinois], « ce qui a un nom, » indiquent le Tao (considéré à deux époques différentes). Ibid. L’essence du Tao est vide et incorporelle. Lorsque les créatures n’avaient pas encore commencé à exister, on ne pouvait le nommer. Mais lorsqu’une influence divine et transformatrice leur eut donné le mouvement vital, alors ils sont sortis du non—être (du Tao) et le non-être a reçu son nom des êtres. (Tous les êtres sont venus de lui ; c’est pourquoi, dit Ho—chang-kong, le plus ancien commentateur, on l’a appelé le Tao ou la Voie. Cf. ch. xxv). Ce principe vide et immatériel est né avant le ciel et la terre; c’est ainsi qu’il est l’origine du ciel et de la terre. Dès qu’il s’est manifesté au dehors, toutes les créatures sont nées de lui; c’est ainsi qu’il est la mère de tous les êtres.
(4) G , Ting-i-tong : Il y a des éditeurs (par exemple H) qui mettent un repos après tchhang-wou [texte chinois] [texte chinois], tchhang-yeou [texte chinois] [texte chinois], et entendent l’éternel non—être, l’éternel être; d’autres (et c’est le plus grand nombre) lisent tchhang-wou-yo [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] « être constamment sans désirs, » tchang-yeou-yo [texte chinois] [texte chinois] [texte chinois] « avoir constamment des désirs. ». J’ai suivi cette ponctuation. (St. Julien.)
(5) A : Si l’homme est constamment exempt de passions, il pourra voir (B) ce qu’il y a de plus subtil, de plus profond dans le Tao.