Page:Lao Tseu - Le Livre de la voie et de la vertu.djvu/348

Cette page n’a pas encore été corrigée

Quand il aurait des cuirasses et des lances, il ne les porterait pas.

Je le ferais revenir à l’usage des cordelettes nouées.

Il savourerait sa nourriture, il trouverait de l’élégance dans ses vêtements, il se plairait dans sa demeure, il aimerait ses simples usages.

Si un autre royaume se trouvait en face du mien, et que les cris des coqs et des chiens s’entendissent de l’un à l’autre, mon peuple arriverait à la vieillesse et à la mort sans avoir visité le peuple voisin.