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CHAPITRE LXXIV.


Lorsque le peuple ne craint pas la mort, comment l’effrayer par la menace de la mort ?

Si le peuple craint constamment la mort, et que quelqu’un fasse le mal, je puis le saisir et le tuer, et alors qui osera (l’imiter) ?

Il y a constamment un magistrat suprême qui inflige la mort.

Si l’on veut remplacer ce magistrat suprême, et infliger soi-même la mort, on ressemble à un homme (inhabile) qui voudrait tailler le bois à la place d’un charpentier.

Lorsqulon veut tailler le bois à la place d’un charpentier, il est rare qu’on ne se blesse pas les mains.