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CHAPITRE LXIX.


Voici ce que disait un ancien guerrier :

Je n’ose donner le signal, j’aime mieux le recevoir.

Je n’ose avancer d’un pouce, j’aime mieux reculer d’un pied.

C’est ce qui s’appelle n’avoir pas de rang à suivre, de bras à étendre, d’ennemis à poursuivre, ni d’arme à saisir.

Il n’y a pas de plus grand malheur que de résister à la légère.

Résister à la légère, c’est presque perdre notre trésor.

Aussi, lorsque deux armées combattent à armes éga-