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CHAPITRE LIII.


Si j’étais doué de quelque connaissance, je marcherais dans la grande Voie.

La seule chose que je craigne, c’est d’agir.

La grande Voie est très-unie, mais le peuple aime les sentiers.

Si les palais sont très-brillants, les champs sont très-incultes, et les greniers très-vides.

Les princes s’habillent de riches étoffes ; ils portent un glaive tranchant ; ils se rassasient de mets exquis ; ils regorgent de richesses.

C’est ce qu’on appelle se glorifier du vol ; ce n’est point pratiquer le Tao.