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CHAPITRE XXXV.


Le saint garde la grande image (le Tao), et tous les peuples de l’empire accourent à lui.

Ils accourent, et il ne leur fait point de mal ; il leur procure la paix, le calme et la quiétude.

La musique et les mets exquis retiennent l’étranger qui passe.

Mais lorsque le Tao sort de notre bouche, il est fade et sans saveur.

On le regarde et l’on ne peut le voir ; on l’écoute et l’on ne peut l’entendre ; on l’emploie et l’on ne peut l’épuiser.