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NOTES.


(1) C : Ce chapitre a pour but de montrer que l’homme doit se délivrer de la séduction des objets extérieurs, pour arriver à se perfectionner intérieurement. Suivant le Phing-tseu-loui-pien, liv. xcvii, lig. 1, les cinq couleurs sont : le bleu, le rouge, le jaune, le blanc et le noir.


(2) Littér. « font que les yeux des hommes deviennent aveugles. »


(3) G : Les cinq notes musicales kong, chang, kio, tchi et tu.


(4) Littér. « font que les oreilles des hommes deviennent sourdes. »


(5) C : Ce qui est doux, piquant, acide, salé, amer.


(6) Littér. « font que la bouche des hommes se trompe. »


(7) Littér. « font que le cœur de l’homme devient fou. »


(8) Je suis Ho-chang-kong, qui explique le mot fang par « blesser, nuire. »


(9) C : Il n’y a que le saint homme qui connaisse la mesure convenable, qui sache se suffire. Les mots weï-fo 為腹 signifient « remplir son intérieur (littér. « son ventre » ), » c’est-à-dire, garder ses cinq natures, expulser ses six affections, modérer sa force vitale, et nourrir (E) ses esprits.

(10) B : L’expression po-weï-mou 不為目, « il ne s’occupe pas de ses yeux, » veut dire qu’il ne cherche point à réjouir ses yeux par la vue des objets extérieurs, de peur de troubler son cœur. Il renonce aux choses qui n’ont qu’une surface riche et brillante, et il recherche uniquement les richesses intérieures du cœur, qui sont seules vraies et solides.