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tch’ang désigne ici la lumière, ming (qui émane du Tao).

Aliter A : 是謂習修常道 « C’est ce qu’on appelle « cultiver l’éternel Tao. » L’édition A porte si-tch’ang 習常 « s’appliquer au Tao, » au lieu de si-tch’ang 襲謂.

H croit aussi que tch’ang « ce qui est éternel » désigne le Tao ; de plus il explique le mot si par « hériter de. » Le Tao vrai et éternel, nous l’avons reçu dès l’origine ; mais les hommes vulgaires ne peuvent en conserver l’héritage et l’abandonnent. Si l’homme suit les conseils de Lao-tseu, on pourra dire qu’il conserve l’héritage du Tao.

Sou-tseu-yeou pense quue le mot tch’ang signifie ici la nature constante, éternelle de l’homme. « Alors, dit cet interprète, il conserve sa nature éternelle (其常性) sans interruption et dans « toute sa pureté. »

On voit que Sou-tseu-yeou et le commentateur H prennent le mot si dans le sens de « continuer, conserver. »